Histoire

Saint-Gilles

Saint Gilles était un ermite d’origine grecque qui se serait fixé, vers le VIe siècle, dans une forêt, au sud de Nîmes.
D’après la légende, il aurait été blessé à la main par une flèche décochée par un roi wisigoth au cours d’une partie de chasse, ceci afin de protéger sa biche familière. Pour se faire pardonner, le roi aurait fait construire une abbaye dont Gilles devint le premier abbé.

Attestation par une inscription de 1116 de la construction de l’Abbatiale

Crypte

Le grand pèlerinage du moyen-âge

De par sa situation géographique, la ville de Saint-Gilles-du-Gard devient un carrefour entre le pèlerinage vers Compostelle et les itinéraires vers Rome et Jérusalem.
Au XIe siècle elle devient le quatrième sanctuaire de la chrétienté médiévale, favorisée par les pèlerins et le départ des croisés, attirant ainsi les foules vers le tombeau du saint ermite à la biche.
La basilique, aussi vaste que celle de Vézelay, fut construite au début du XIIe siècle. Les reliques de saint Gilles conservées dans la crypte attirèrent des pèlerins de l’Europe entière. A l’heure actuelle, le culte de saint Gilles reste vivant dans tous ces pays.

 

Comment AEGIDIUS est devenu ÉGIDE ou GILLES :

1. la suppression de la voyelle initiale ae- non accentuée, que l’on observe dans d’autres contextes, comme dans Tiennot, diminutif de Tienne venant de Étienne ;
2. l’évolution (régulière) du g latin devant voyelle antérieure i et qui donne g en français
3. la dissimilation du -d- qui a donné l’ancien français Gilie (parfois Girie) ;
4. la réduction de la finale -ie, d’où Gile, graphié ensuite Gilles.

L’oubli

Dès la fin du XIIe siècle, le port et le commerce de Saint-Gilles sont concurrencés par les villes d’Aigues-Mortes et de Beaucaire, ce qui provoque le déclin du pèlerinage, aggravé par l’hérésie des Albigeois.
Les guerres de religion qui troublent le XVIe siècle détruisent en partie la basilique et la crypte, où sera cependant protégé le tombeau de saint Gilles.
Le pèlerinage de Notre-Dame de Rocamadour éclipse peu à peu celui de Saint-Gilles qui tombe dans l’oubli.

Pour plus de détails sur ce culte ancien, vous pourrez vous reporter à la section de la Légende dorée de Jacques de Voragine consacrée à saint Gilles.

Ci-dessous un grafitti d’un pèlerin russe  sur un pilier de l’Abbatiale

 

 

Une visite guidée ?  Suivez le guide et « cliquez » !

  Réservations

  Renseignements : Tél: +33 (0)4 66 58 38 00

Le renouveau du pèlerinage

Le 29 août 1865, grâce à l’obstination d’un curé, le tombeau de saint Gilles est redécouvert.
Un siècle plus tard, un passionné de saint Gilles, Marcel Girault, relance le pèlerinage avec quelques marcheurs et l’appui de Mgr Rougé.
Depuis, des pèlerins par centaines se sont remis en marche vers Saint-Gilles. Chaque année, fin août, ils sont accueillis aux portes de la ville par les Saint-Gillois et l’Évêque de Nîmes.
Devant l’ampleur que prend ce pèlerinage, Monseigneur Jean Cadilhac, Évêque de Nîmes, décide la création, en 1983, de l’association des « Chemins de saint Gilles », lui confiant la mission d’organiser le pèlerinage actuel.

Le sens du pèlerinage

Le pèlerinage chrétien symbolise la marche du peuple de Dieu vers lui. Dans la tradition chrétienne le pèlerinage a toujours eu le sens d’un ressourcement dans la foi et dans la conscience qu’on n’est pas chrétien tout seul mais en église, d’une démarche de conversion personnelle et collective, d’un temps de prière et de dépouillement, d’une vie fraternelle. Cette démarche s’appuie sur un approfondissement et une mise en pratique de l’Evangile.

Tout pèlerinage est rencontre des autres, témoignage d’une démarche de foi dans le Christ, recherche et signe d’une communion entre les communautés et les Eglises.

Le pèlerinage a pour but de permettre à des hommes et des femmes de partir à la recherche de Dieu et de répondre à l’appel intérieur de Celui qui les inquiète et leur manque : le pèlerin est un mendiant de Dieu. Il accepte de recevoir sans avoir la possibilité de rendre.

Marie, la première en chemin, celle qui nous dit « faites tout ce qu’il vous dira » aide les pèlerins à aller vers Jésus dans la modestie des gestes quotidiens.

La démarche spirituelle des « Chemins de saint Gilles »

C’est partir de chez soi, quitter quelques semaines son confort habituel et, avec un minimum de bagages, marcher dans la nature, mais aussi vivre ensemble avec un groupe, partager et rencontrer…

C’est donc davantage un temps d’approfondissement et de mise en pratique de sa foi et de l’Évangile, que la multiplication des pratiques religieuses.

Pour certains il est le prolongement et l’épanouissement de la vie ecclésiale, pour d’autres il est le lien, le dernier qui subsiste ou le premier qui se crée, avec l’Église. Il s’efforce donc de promouvoir, en même temps que la conversion personnelle, un sens de la responsabilité de chacun dans le peuple qui constitue l’Église.

C’est mettre ses pas dans ceux des anciens pèlerins, dans la même démarche ; celle d’une Histoire humaine et spirituelle…

C’est partir ailleurs pour revenir autre… c’est revenir conscient des dépendances dont on voudrait se débarrasser et des questions qui tracassent ; c’est vouloir changer quelque chose dans la vie, être en recherche de quelque chose ou de quelqu’Un, vouloir être plus authentique.

Tous les pèlerins ne partent pas pour approfondir leur foi mais tous peuvent prendre le chemin dans un état d’attente et d’abandon. Les « Chemins de saint Gilles » veulent être ouverts à tous ceux qui sont en recherche, sans étiquette préalable, mais qui veulent aller au-delà de la marche elle-même et acceptent d’échanger, et de respecter les propositions qui sont faites dans le groupe.

Cette recherche se réalise au cours d’une marche. L’expérience de la fatigue partagée, de la gratuité de l’effort, et de l’inconfort volontairement accepté invite à la conversion du cœur. Marcher c’est prier « avec ses pieds » ; le fait même de marcher, répétitif, désencombre l’esprit et rend plus disponible à la présence de Dieu.

Cette recherche se réalise au cours d’une marche vers saint Gilles. La personne de saint Gilles est un témoin exemplaire de la foi : il a fui sa propre gloire pour s’abandonner totalement à Dieu et invite aujourd’hui chaque pèlerin à se déposséder. En outre l’exemple de « saint à la biche » réveille en nous une capacité d’émerveillement devant la nature, pour y trouver aussi des leçons de patience et de sérénité.

Cette recherche se réalise au cours d’une marche vers Saint-Gilles-du-Gard.
L’histoire du pèlerinage vers le tombeau de saint Gilles nous invite, à la suite des pèlerins du Moyen-Âge, à aller vers Dieu. Son tombeau fut vénéré depuis le début du Moyen-âge, où Saint-Gilles était un pèlerinage majeur ; beaucoup d’églises en Europe portent son nom. Le tombeau de pierre fut redécouvert au 19 ème siècle, et le pèlerinage remis à l’honneur après 1965 à l’initiative de Marcel Girault.

Depuis lors l’Association des «Chemins de saint Gilles» est reliée à l’Église diocésaine de Nîmes et reconnue par elle. Les chemins se retrouvent à l’arrivée et sont reçues à Saint-Gilles par l’Évêque et la communauté réunie.

La vie spirituelle sur les «Chemins de saint-Gilles»

Chaque groupe a un responsable qui veille à l’animation spirituelle. Il suscite la prise en charge par chacun des pèlerins de la vie spirituelle du groupe. S’il y a un prêtre, un diacre, un religieux ou une religieuse, ils mettent leurs compétences au service du groupe pour aider à cette animation.

La journée du pèlerin comporte des temps de prière, de méditation et de silence, des temps de célébration et des temps de partage et d’amitié. Les moments choisis doivent répondre à la vie et aux besoins du groupe. Le « chant du pèlerin » et la médaille remise à chaque nouveau pèlerin sont communs à tous. Le livre du pèlerin est l’Évangile ; Jésus s’y révèle Chemin, Vérité et Vie.

Les pèlerins partagent avec les communautés et Églises rencontrées en chemin, font halte dans des lieux de prière, et prennent le temps d’écouter leurs hôtes ; ils se chargent des intentions que ceux-ci leur confient. Conscients aussi qu’ils ne représentent pas qu’eux-mêmes mais l’ensemble des pèlerins, ils veillent à la qualité de leur témoignage et de leur comportement.

Saint Gilles n’est pas le terme du pèlerinage : les pèlerins s’efforcent de rester en marche après le chemin, d’approfondir leur recherche, pour mettre en œuvre les valeurs retrouvées et trouver leur place là où Dieu les attend ; les activités de l’Association peuvent les y aider.

La vie quotidienne sur les «Chemins de saint-Gilles»

La démarche n’est pas sans conséquence sur l’organisation des étapes, l’encadrement et l’animation, le rythme des journées, le style de vie des groupes, les relations qui peuvent s’établir avec les communautés rencontrées.

Le pèlerinage est un temps pour « vivre en amitié avec son corps » ; il doit être respecté dans ses rythmes et dans ses besoins, grâce à une nourriture saine et équilibrée, grâce à un exercice physique adapté, grâce à des temps repos suffisants. Il s’agit d’une marche à la portée de toute personne bien chaussée et ayant une santé nécessaire à la vie active habituelle. Les étapes quotidiennes sont de 20 à 25 kilomètres. Le chemin se fait de préférence par des sentiers, d’anciens chemins et le moins possible sur le goudron.

Chaque groupe rassemble de quinze à vingt personnes, si possible des anciens et des nouveaux pèlerins. Les enfants, jugés par leur parents capables de ce mode de vie et de cet effort, seront accompagnés. Le pèlerinage dure de une à trois semaines suivant le point de départ. On l’accomplit en entier.

Le pèlerinage se fait avec peu de bagages et en donnant la préférence aux logements d’un confort très relatif (gîtes d’étape, salles communales ou paroissiales). Chaque groupe est accompagné par un véhicule conduit à tour de rôle par les pèlerins qui le peuvent, et qui porte les bagages et assure l’intendance. Des groupes plus restreints accomplissent un chemin « sac à dos », sans véhicule d’accompagnement ; cette expérience est plus exigeante et dure au maximum 15 jours.

La vie de groupe est importante : on y insistera sur le respect de l’autre, l’entraide et le partage amical et spirituel. On y insistera aussi sur l’écoute : c’est un temps où on se confie en vérité, où on dévoile ses fragilités, où on apprend des autres. Chacun doit se sentir responsable des autres et du groupe. Chacun participe aux tâches domestiques.

Chaque groupe est autonome. Il comprend pour sa bonne marche :

  • un responsable du chemin qui veille à la place et au rôle de chacun et est le garant devant l’association du respect de l’esprit des « Chemins de saint Gilles » ici exprimé. Il est le référent du groupe par rapport aux personnes extérieures. Il veille à l’organisation de l’intendance et des gîtes.
  • un guide qui prépare et dirige les étapes ; il veille au bon déroulement de la marche.
  • un responsable de l’animation spirituelle.

Chemins faits…et à faire : pour vous inspirer…

Si ces départs de chemins vous inspirent au point d’envisager d’organiser un chemin et pourquoi pas d’en assurer le guidage, n’hésitez pas à prendre contact avec

Daniel TEHEVENET

06 82 08 45 73
d.thevenet3@wanadoo.fr

Ci-dessous, la liste, chronologiquement par année, depuis la fondation de l’association :

1984

ROCAMADOUR
SOUVIGNY
LANGOGNE
SISTERON(sac à dos)

1985

SOUVIGNY
ROCAMADOUR
DIE(sac à dos)
VEYNES (sac à dos)
BRIOUDE
FAMILLE( St Jean Lachalm)
PONT St ESPRIT(MRJC)

1986

SOUVIGNY
ROCAMADOUR
VEYNES
Guides de France ( Bagnols)
DIE (sac à dos)

1987

SOUVIGNY
ROCAMADOUR
VEYNES
CONQUES
LANGOGNE (guides de France)
VENASQUE (sac à dos)

SAINT-GILLES (BRUXELLES)

1988

ROCAMADOUR
VIVIERS (sac à dos,Pâques)
ND du LAUS
ST FLOUR
EN CALCAT ( sac à dos)
ND de la BLACHE(jeunes)
Route Familiale (l’ESPERON)
LIONS de JUDA

1989

PONT St ESPRIT (sac à dos)
SOUVIGNY
ROCAMADOUR
VEYNES
St FLOUR
EN CALCAT
LE PUY
VIVIERS
DIE (sac à dos)

1990

VIVIERS
LE PUY
VEYNES
TOULOUSE (sac à dos)
ROCAMADOUR
St FLOUR
EN CALCAT
BRIOUDE
Familiale AIGOUAL
Familiale LARZAC

1991

CAMARGUE
VIVIERS
CONQUES
LA LOUVESC
VEYNES
LE PUY
EN CALCAT
St FLOUR
LARZAC (route des jeunes)

1992

PONT St ESPRIT (Pâques) sac à dos
BRIOUDE
ST FLOUR
EN CALCAT
LE PUY (sac à dos)
VIVIERS
LA LOUVESC

1993

VEYNES
Familiale CLUNY
SENANQUE (Pâques)
VEZELAY (sac à dos)
LA LOUVESC
ST FLOUR
CONQUES
CAMARGUE ( Arles) Pâques
TOULOUSE
BRIOUDE
VEYNES

1994

SENANQUE (Pâques)
PONT St ESPRIT (Pâques)
CONQUES
VEYNES
EN CALCAT
BRIOUDE sac à dos
LE PUY
ST FLOUR
Familiale GOUDARGUES

1995

PONT St ESPRIT (Pâques)
SOUVIGNY
ST FLOUR
VEYNES
LE PUY
PONT St ESPRIT (Familiale)
EN CALCAT
LARZAC
LA LOUVESC (sac à dos)
ST JACQUES-TOULOUSE (sac à dos)

1996

LODEVE Pâques
LE PUY
RODEZ
EN CALCAT
CONQUES
VEYNES
DIE (sac à dos)
ST FLOUR (sac à dos)
GOUDARGUES (Eveil à la foi)

1997

ORVAL-LIEGE (Pâques)
CAMARGUE Arles
VEYNES (sac à dos)
EN CALCAT
LE PUY
ND de l’HERMITAGE
CONQUES
LA LOUVESC

1998

SENANQUE
LA LOUVESC
LE PUY
ROCAMADOUR
ND de l’HERMITAGE
EN CALCAT

1999

ORVAL-LIEGE
PONT ST ESPRIT
SENANQUE
ND de l’HERMITAGE
ST FLOUR
RODEZ
LA LOUVESC
SENANQUE (sac à dos)

2000

St Gilles de LIEGE-ORVAL
LODEVE
SENANQUE
LARZAC
ASSISE-ROME
ORVAL-VEZELAY (sac à dos)
VEZELAY-ND de l’HERMITAGE
ND de l’HERMITAGE-St GILLES
NURIA-St Michel de CUIXA
EN CALCAT
BRIOUDE (sac à dos)
CONQUES
FAMILIALE (Rochefort du Gard)

2001

LODEVE
SENANQUE
CONQUES
LE PUY
ST FLOUR
LA LOUVESC
CONQUES(sac à dos)
EN CALCAT
FAMILIALE

2002

ORVAL-LIEGE (sac à dos)
LODEVE
St MICHEL de FRIGOLET
LE PUY
VEYNES
CONQUES
LARZAC
LA LOUVESC
BRIOUDE
FAMILIALE (ND de la Gardiole)
ROME -ASSISE

2003

SENANQUE par Luberon
SENANQUE par Alpilles Nord
PONT St ESPRIT
LE PUY
VEZELAY- ISSY L’EVEQUE
LA LOUVESC (sac à dos)
CONQUES
CASTRES
St FLOUR

2004

SENANQUE
APT
CAMARGUE
ORVAL-LIEGE
BRIOUDE
St FLOUR
ISSY l’EVEQUE-ND de l’HERMITAGE
CONQUES
LE PUY (Jeunes)
VEYNES
NURIA

2005

LODEVE
St MICHEL de CUXA
SENANQUE
LA LOUVESC
VEYNES
CONQUES
ND de l’HERMITAGE
LE PUY (sac à dos)
St RIRAND

2006

ORVAL-LIEGE
PONT St ESPRIT
FRIGOLET
LA GRASSE-St Michel de Cuxa
CAMARGUE
TRESCLEOUX (Alpes)
ST FLOUR
LE PUY (sac à dos)
MONTFAUCON en VELAY
GANNAT la CHAPELLE

2007

SENANQUE
ROCHEFORT du Gard
SYLVANES
ND de l’HERMITAGE
LARZAC
LE PUY
ST CHAMOND
Accueil

2008

SENANQUE
PONT ST ESPRIT
ORVAL-LIEGE
LOURDES-CASTELNAUDARY
EN CALCAT
CONQUES
ST FLOUR
MONTFAUCON en Velay
ACCUEIL

2009

LODEVE
CAMARGUE
FRIGOLET
ND de l’HERMITAGE
CAHORS
ST FLOUR
VEYNES
ND des Neiges (sac à dos)
ACCUEIL

2010

SENANQUE
PONT ST ESPRIT
CAMARGUE
CONQUES
BRIOUDE ( Val d’Allier)
LARZAC
DIE (Drôme provençale)
VEYNES
ACCUEIL

2011

SENANQUE
SYLVANES
ST-MICHEL-DE-CUXA
EN CALCAT
ALPES
GRIGNAN (26)
BRIOUDE
ACCUEIL

2012

PÂQUES
CAMARGUE
LODEVE
SENANQUE
LIEGE-ORVAL
VEZELAY
NYONS
CEVENNES
ACCUEIL

2013

CAMARGUE
GARJAS
SYLVANES
AUBRAC
LE FOREZ
LA REGORDANE
PONT-ST ESPRIT
ACCUEIL

2014

CAMARGUE
ROUSSILLON
PONT ST ESPRIT
ORVAL
LA MODESTINE
AUBRAC
REGORDANE
ACCUEIL

2015

APT
ST HUBERT
RTE DES PAPES
SAINT FLOUR
EN CALCAT
PONT ST ESPRIT
ACCUEIL

2016

CAMARGUE
APT
St HUBERT
CONQUES
REGORDANE
LANDEVENNEC
FRIGOLET
ACCUEIL

2017

ROUTE PAPES
APT
CAMARGUE
REGORDANE
SENANQUE Etoile
ND NEIGES
NURIA
ACCUEIL

2018

CAMARGUE
APT
St GUILHEM*
LUNEL
VEZELAY
St FLOUR
REGORDANE
NURIA
ACCUEIL

2019

PONT ST ESPRIT
FRIGOLET/Ascension
LUNEL
FOREZ
PRADELLES*
ACCUEIL

2020

PAPES
St VEREDEME
ND NEIGES
MODESTINE LE PUY
REGORDANE
ACCUEIL
CHEMINS ANNULES COVID

2021

ND NEIGES
MODESTINE LE PUY
VEZENOBRES
ACCUEIL

2022

PAPES
VEZENOBRES
FAMILLES ‘Pradelles)
LALOUVESC
LANDEVENNEC
ACCUEIL